Ces cartes sont des outils d’aide à la décision construits pour orienter les politiques publiques de protection de la nature et d’aménagement du territoire, notamment pour l’extension du réseau d’aires protégés. Elles sont issues de la synthèse hiérarchisée des répartitions spatiales d’une sélection d’espèces de faune et de flore. Elles correspondent donc à une représentation cartographique des enjeux de biodiversité à l’échelle régionale mais elles n’intègrent pas pour autant l’ensemble des constituants de cette biodiversité. Il est ainsi important de prendre conscience des limites suivantes avant de consulter ces cartes :
Les enjeux de biodiversité considérés dans ce programme sont basés sur une approche par espèce. Cela signifie que certains types d’habitats intéressants de par leur fonctionnalité écologique ou leur bon état de conservation ne sont pas nécessairement mis en évidence.
Ces cartes intègrent les enjeux de biodiversité relatifs à 2 741 espèces, c’est une synthèse sans précédent à cette échelle mais cela reste une vision parcellaire de la diversité biologique régionale. Ainsi certains groupes n’ont pas été intégrés car leur connaissance est encore trop lacunaire à cette échelle (Mollusques, Hyménoptères, Bryophytes, Champignons, etc.).
Une part des enjeux identifiés est issue d’un travail de modélisation de la répartition spatiale des espèces. Cette étape rend possible la réalisation de cartes régionales homogènes à une résolution fine, en s’affranchissant des lacunes de connaissance pouvant exister dans certains secteurs. Cependant, il existe une part d’incertitude autour des prédictions qui peut augmenter ou baisser l’enjeu local de biodiversité par rapport aux enjeux réellement présents in situ.
La hiérarchisation des enjeux a été réalisée à l’échelle régionale. Les cartes restent utilisables à une échelle infrarégionale, cependant la lecture des enjeux à une échelle locale doit se faire en gardant cette perspective régionale.
L’objectif de ces cartes est de hiérarchiser les enjeux de biodiversité à l’échelle régionale dans l’optique d’orienter l’extension du réseau d’aires protégées ; ainsi les zones identifiées à faibles enjeux ne sont pas nécessairement des zones sans enjeux de conservation, mais seulement des zones dans lesquelles l’extension d’aires protégées apparaît moins prioritaire au regard des enjeux régionaux identifiés pour les groupes étudiés.
Plus de détail sur la méthode employée et sur le cadre d’interprétation de ces cartes dans le rapport d’étude
Avertissement : Ces données sont issues des anciens schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE) des ex-régions Poitou-Charentes et Limousin, et de l'état des lieux des continuités écologiques de l'ex-région Aquitaine dans le cadre de la politique régionale Trame Verte et Bleue.
Les fichiers ont été élaborés par le groupe de travail SRCE NA de la Région Nouvelle-Aquitaine de manière à n'avoir qu'une couche de données sans superposition à partir des 3 sources de données pré-citées (par exemple une couche unique des réservoirs de biodiversité associés aux milieux bocagers), ce qui permet de mettre en évidence des grandes unités et continuités écopaysagères à l'échelle régionale.
Cependant la méthode d'identification des continuités écologiques n'a pas été revue ni harmonisée à l'échelle Nouvelle-Aquitaine. L'absence d'enjeux sur la carte régionale ne signifie pas qu'il n'y a pas d'enjeu sur le terrain (par exemple des zones humides, cavités à chiroptères, pelouses calcicoles, ...). Il est donc hautement recommandé de réaliser des inventaires et études complémentaires pour affiner la carte des continuités écologiques à l'échelle locale.